Tess – Sombre destinée d’une héroïne sacrifiée
De Tess d’Urberville de Thomas Hardy, dixit l’Eve du comté de Wessex, à la destinée un brin dramatique.
Ce classique de la littérature anglaise dresse le portait d’une jeune femme, tant adorable que désirable, évoluant en parfaite harmonie avec la nature. Thématique par ailleurs récurrente chez Hardy qui déplorait l’éloignement de l’homme de la nature.
Douce allégorie pastorale mais hélas placée sur l’autel du sacrifice inévitable au nom de la morale victorienne, Tess s’élève comme le symbole d’une époque peu favorable aux femmes.
Très réjouissante comme entrée en matière, me direz-vous.
Mais rassurez-vous, il est tout de même question de mariage dans ce roman, puisque Tess se marie et de plus est avec l’homme qu’elle aime.
Cela dit le bonheur s’avère de courte durée. Son époux lui révèle lors de leur nuit de noces, une relation par le passé, hors union avec une femme plus âgée que lui. Et confidence pour confidence, Tess, mise en confiance, décide à son tour de lui révéler son viol passé et sa grossesse qui en a découlé.
Mais hélas la miséricorde n’étant pas partagée des deux côtés, Monsieur, horrifié par le passé de Madame, prend la décision formelle de partir.
Vraiment, de mieux en mieux, cette histoire me direz-vous.
Certes mais sachez que Tess n’en demeure pas moins une héroïne forte et courageuse bien que naïve à ses débuts et dont par ailleurs la subtile plume de Thomas Hardy en a épargné la mièvrerie.
Enfin, de cette attachante héroïne, j’en ai gardé une authentique image pastorale emplie de délicatesse, qu’une série produite en 2008 par la BBC a d’autant plus immortalisée.
Le modèle Tess
Et concrètement, que donne Tess d’Urberville en robe de mariée ?
Une jolie gorge soulignée et drapée, un dos nu lacéré de bretelles qui s’entrecroisent, une taille marquée d’un léger rucher, un large volant de jupe pour une Tess bien réelle.
Un modèle délicat, frais, assez découvert, avec de la transparence, s’est rapidement imposé.
Côté matières, la mousseline, jugée trop luxueuse, a été écartée, lui préférant une georgette de soie, au toucher plus rêche (à noter que Tess est issue d’un milieu agricole).
Aussi pour accentuer cette facette fraiche et bucolique, j’ai souhaité développer ce côté “mise à nu”, en adoptant pour se faire, une doublure rose poudré en pongé de soie, qui apporte au modèle un léger reflet rosé.
Petite aparté morphologique, Tess est un modèle tout particulièrement adapté aux petites poitrines.
En revanche, pour les poitrines plus développées il est possible d’apporter quelques modifications pour ajouter du maintien comme un dos moins ouvert avec un corsage qui se prolongerait jusqu’au milieu dos.
Enfin le mieux pour s’apercevoir du rendu étant de l’essayer, je vous invite à vous rendre sur la page Contact pour prendre rendez-vous.
Au plaisir de vous la voir portée.