Nouvelle collection de robes de mariée, genèse

Catégorisé comme Robes de Mariée
Nouvelle collection de robes de mariée sur-mesure daphné bloc musée jean-jacques henner

Femmes, histoire et mode

nouvelle collection de robes de mariée daphné bloc officiel de la mode 1976
L’Officiel de la mode, N°628, décembre 1976

En introduction de cet article à l’intitulé quelque peu grandiloquent « nouvelle collection de robes de mariée, genèse », laissez-moi vous conter ma madeleine de Proust : les magazines « Jours de France » mode, et l’Officiel de la mode, des années 70, qui ont embrasé mes pupilles sensibles d’adolescente, pourtant non contemporaines à la période d’édition de ces publications.
Et parmi tous ces numéros chèrement adulés, se hissait un en favori ultime, j’ai nommé le numéro 628 du mois de décembre de l’année 1976.
L’Officiel de la mode avait publié dans ce numéro en question, un éditorial consacré aux héroïnes célèbres, de Cléopâtre à Sarah Bernhardt en passant notamment par Marie-Antoinette et Lady Godiva dont par ailleurs, petite parenthèse, le stylisme n’avait pas du s’avérer trop complexe.

Singulière opulence de beautés pour moi à l’époque, entrainant une fascination pas loin de l’obsession pour cet éditorial mêlant femmes, histoire et mode.
Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, le cordon s’est rompu et je regarde non sans sourire aujourd’hui, ce fameux éditorial cumulant des silhouettes toutes plus kitsches que les autres. Orgie de ringardise que je n’avais alors nullement constatée à l’époque, tendre hérésie de l’adolescence !

Tout ça pour relater, maintenant que cette introduction a peut-être très certainement suscité votre capital émotion, que le souvenir de ce premier amour a été la genèse de cette nouvelle collection de robes de mariée avec une variante dans ce trio assurément gagnant de « femmes, histoire et mode », devenant désormais « femmes, littérature et mode ».

Femmes, littérature et mode

Férue de littérature classique, il m’importait de présenter des personnages féminins de lectures qui m’avait semblé marquants, héroïnes ou non.
Se faisant, mon dévolu s’est rapidement tourné vers des autrices tels que la plus britannique du romantisme anglais Jane Austen, mon homonyme et mystérieuse Daphné du Maurier ou bien encore la non moins cinglante et envoutante Colette.
Suivant ce chemin des grands classiques universels, je me suis orientée vers des génies de l’amour (en vérité généralement impossible) tels que Thomas Hardy, Racine ou notamment Shakespeare (sans surprise mais n’omettons pas que mon activité de création de robes vous est destinée chères futures mariées).

Enfin, au risque de mettre en péril le SEO de cet article, je suis au regret d’écourter ces mots.
Néanmoins soyez assurés de la publication très prochaine d’articles présentant les grandes gagnantes de cette sélection non moins cornélienne que je puis déjà vous annoncer ici même : Juliette, Claudine, Lydia, Tess, Rebecca, Junie, Médée et Phèdre.

Publié le