Lydia ou la coquetterie effrontée
Lydia Bennet, d’Orgueil et préjugés écrit par Jane Austen, personnage certes un peu secondaire mais dont les frasques retentissantes (s’enfuir avec un homme hors mariage dans l’Angleterre du XIXème siècle n’étant pas favorablement perçu par l’opinion publique) plongent l’entièreté de la famille Bennet dans le déshonneur, condamnant d’autant plus ses quatre sœurs au célibat.
A l’inverse de ses ainées Jane et Elizabeth dont la sagesse et la raison les caractérisent respectivement, Lydia affiche un tempérament impulsif et frivole, n’hésitant pas, comme énoncé plus haut, à braver les interdits.
Mais de toutes les sœurs Bennet, Lydia se révèle, à mes yeux, comme le personnage féminin le plus moderne, ostensiblement libre et détaché des convenances. Mais peut-être peut-on même y voir une certaine caricature de l’héroïne romantique ?
L’esprit Jane Austen
Enfin loin de moi l’idée de vous inciter à vous affranchir du mariage et des codes qu’il engendre (et personnellement, de par son aspect pécunier !) soyez-en assurés.
En revanche, de ce personnage, j’ai puisé sa fraicheur et sa frivolité.
Des volants, du froufrou, de la transparence, des décolletés peu farouches, autant d’ingrédients essentiels à une Lydia empanachée avec brio qu’un crêpe georgette de soie parera.
Et pour en souligner l’impulsivité, la jupe est bordée d’un large volant virevoltant au moindre pas.
Enfin des manches ballons parachèvent cette silhouette de jeune fille en fleur effrontée, dont par-delà le scandale arrive !
Néanmoins vous conviendrez de la très relative insolence de cette robe de mariée que la pudicité mesurée et convenue de toute mère ne saurait écarter.
Désormais n’ayant de choix que de vous inciter à l’essayer, vous trouverez toutes les informations nécessaires ici pour venir jusqu’à Lydia !
